Les vêtements pour habiller les poupées peuvent nous permettre de viser des objectifs en motricité fine, en graphisme-écriture, langage oral, découvrir le monde et l’acquisition des premiers outils mathématiques, si ces vêtements sont choisis avec attention. Dans le coin poupées, les élèves feront ainsi un travail précis lorsqu’ils habilleront les poupées. Vous saurez exactement quels objectifs sont visés, même si les élèves ne sont pas avec vous, mais en autonomie. A ce titre, le coin poupées peut alors fonctionner comme un atelier.
des matières différentes (coton, laine, velours, plastique, cuir…) qui servent le toucher, la vue :
Objectifs : – explorer, définir les qualités tactiles des matières avec les mains (Explorer la matière, domaine 5).
– identifier, nommer les matières (Langage oral, domaine 1).
des systèmes de fermetures différents (bouton, bouton-pression, fermeture à glissière, scratch…) qui demandent une pression du pouce, une pression du bout des doigts, de pincer…
Objectifs : – exercer la pression du pouce avec les boutons-pression, les scratchs (Graphisme-écriture, domaine 1).
– exercer la pince avec les fermetures à glissière (Graphisme-écriture, domaine 1).
– exercer le travail du bout des doigts avec les boutons (Motricité fine, domaine 1).
Le bout des doigts s’appelle la pulpe du doigt, partie essentielle au toucher et à la préhension des objets.
des vêtements qui s’enfilent de façons différentes : le collant est difficile à enfiler car il nécessite une technique, le bonnet se prend à pleines mains ; un gilet sans manche est plus facile à mettre qu’un gilet avec manches ; un pantalon nécessite l’utilisation simultanée des deux mains :
Objectifs : – adapter les bons gestes d’enfilage au vêtement ; s’exercer à des actions variées (Explorer la matière, Utiliser, fabriquer, manipuler des objets, domaine 5).
– Découvrir les effets de leurs actions, mémoriser le vocabulaire correspondant (Explorer la matière, Utiliser, fabriquer, manipuler des objets, domaine 5 et Langage oral, domaine 1).
des vêtements aux systèmes de fermeture devant ou derrière(faire des hypothèses) :
Objectifs : – Adapter les bons gestes d’enfilage au vêtement ; s’exercer à des actions variées (Explorer la matière, Utiliser, fabriquer, manipuler des objets, domaine 5).
– Découvrir les effets de leurs actions, mémoriser le vocabulaire correspondant (Explorer la matière, Utiliser, fabriquer, manipuler des objets, domaine 5 et Langage oral, domaine 1).
des vêtements qui se superposent et deviennent donc de plus en plus difficiles à enfiler et le sont dans un ordre précis comme lorsqu’il s’agit de lire ou d’écrire.
Objectifs : – Exprimer une position ou un rang par un nombre (Acquisition des premiers outils mathématiques, domaine 4).
– Découvrir les effets de leurs actions, mémoriser le vocabulaire correspondant (Explorer la matière, Utiliser, fabriquer, manipuler des objets, domaine 5 et Langage oral, domaine 1).
Sur le modèle des 12 ateliers pluridisciplinaires à l’accueil, j’ai expérimenté la même organisation et la même gestion dans un seul domaine : la lecture.
Les 10 ateliers proposés permettent aux élèves de choisir celui qu’ils désirent réaliser, pendant deux jours. Le changement d’atelier favorise l’apprentissage dans la mesure où différent, il se propose d’atteindre les mêmes objectifs qu’un autre atelier. Les élèves restent plusieurs semaines aux ateliers ce qui leur permet sinon de passer à tous, de se rendre plusieurs fois aux mêmes. Le but n’est pas qu’ils les réalisent tous.
Ce document vous précise : les objectifs généraux des ateliers ; les objectifs généraux et communs aux 10 ateliers de lecture ; l’affiche ; le plan de classe ; pour chaque atelier, les objectifs, l’organisation matérielle, la ou les consignes et des observations, la fiche d’évaluation ; le bilan des 10 ateliers de lecture.
Bonne découverte !
Vous pouvez retrouver la vidéo ici ou sur ma chaîne YouTube :
Les outils pour coiffer les poupées (brosses, peignes…) peuvent nous permettre de viser des objectifs en graphisme-écriture, si ces outils sont choisis avec attention. Dans le coin poupées, les élèves feront ainsi un travail précis en motricité fine, lorsqu’ils coifferont les poupées. Vous saurez exactement quels objectifs sont visés, même si les élèves ne sont pas avec vous, mais en autonomie. A ce titre, le coin poupées peut alors fonctionner comme un atelier.
Les brosses permettent de travailler la « pleine-main » et correspondent davantage aux TPS-PS.
Il est donc nécessaire de les multiplier (forme, matière…) de manière à ce que la préhension varie ainsi que la pression exercée sur le manche afin que l’outil ne tombe pas (comme pour le crayon à papier).
Objectifs : – adapter la préhension « pleine-main » de l’outil à sa forme.
– adapter la pression sur l’outil afin qu’il ne tombe pas lors du coiffage.
Les peignes à queue permettent également de travailler la « pleine-main » mais de manière de plus en plus fine. Ils correspondent donc à la PS-MS. Ils obligent à un serrage des doigts de plus en plus précis pour aller vers un positionnement du pouce plus marqué (peigne à queue fin) dont le rôle est essentiel. Les objectifs sont les mêmes.
Les peignes « pleins » permettent le travail de préhension du bout des doigts. Ils correspondent donc à la MS-GS. Cela rapproche l’élève du travail de préhension d’un crayon à papier par exemple, et donc de la pince (à part qu’il utilise tous les doigts et pas uniquement 3). Là encore, varier les peignes pleins va permettre aux élèves d’adapter la préhension et la pression à chaque outil.
Objectifs : – adapter la préhension « du bout des doigts » de l’outil à sa forme.
– adapter la pression sur l’outil, notamment celle du pouce, afin qu’il ne tombe pas lors du coiffage.
Des élastiques, barrettes, pinces… renforcent les muscles de la main et le travail du bout des doigts (motricité fine). Retrouvez la vidéo sur ma chaîne YouTube ou ci-dessous :
Voici une fiche-résumé de l’enseignement explicite des comportements en 5 étapes.
Références :
– Gaudreau N. (2024). Gérer efficacement sa classe. Les ingrédients essentiels. Québec : Presses universitaires du Québec, chapitre 6 (l’établissement d’attentes claires), p. 115.
– Bissonnette S., Gauthier C., Castonguay M. (2017). L’enseignement explicite des comportements : pour une gestion efficace des élèves en classe et dans l’école. Montréal : Chenelière.
– Bissonnette S., Falardeau E., Richard M. (2021). L’enseignement explicite dans la francophonie : fondements théoriques, recherches actuelles et données probantes. Québec : Presses de l’Université du Québec.
Voici les affichages obligatoires (ou de tradition) avec, le plus possible, la référence aux textes officiels(d’origine et en vigueur). Je poursuivrai et mettrai à jour, au fil de mes lectures de textes anciens…
J’ai ajouté les documents demandés lors d’une visite de stage, pour les enseignants débutants, de manière à ce qu’ils aient un panorama complet des attendus lors d’un stage en responsabilité (EAC, 50% ou 100%).
Le lézard vert est un Manimo. Conçu au Québec en 2002 par la société FDMT, il existe d’autres animaux réconfortants de la famille Manimo. Au Québec, on utilise « animal lourd » et en France « animal lesté« .
Le poids exerce une pression sur la partie du corps où est posé l’animal (cou, épaules, cuisses) et procure calme et apaisement. Cela permet de réguler les émotions, les comportements et favorise la détente, le réconfort. Voici le lien du site « FDMT » (Favoriser le Développement Maximal de Tous) :
Je vous conseille de lire le guide et d’écouter la vidéo (sur la stimulation sensorielle proprioceptive) afin d’en savoir plus et surtout de prendre le temps de visiter le site, une vraie mine d’or :
La maison-mère est basée à Longueuil près de Montréal et c’est d’ailleurs dans une école de Longueuil en 2018 que j’ai pu voir les élèves utiliser un Manimo. C’est par ici.
Chaque animal lourd a un poids particulier. Le lézard vert fait 2kg mais il existe des animaux de 1kg, 1,5 kg… En général, on choisit un animal lourd de 1kg pour un enfant de 10kg et un animal lourd de 2kg pour un enfant de 20 kg. Ils peuvent être utilisés dès 3 ans.
Vous pouvez en avoir un en classe à disposition de tous les élèves, à la demande. Ils ne sont pas réservés aux enfants ayant des besoins particuliers uniquement. En France, vous pouvez notamment le retrouver sur le catalogue Hop’Toys ou jilu.
Le chat
Ce chat lourd fait 1 kg. La marque est Grampa’s Garden basée dans le Maine aux États-Unis.Il est notamment distribué par Hop’Toys en France. Il s’enroule facilement autour du cou car il est très fin.
Un coussin
Selon les budgets, vous pouvez aussi opter pour des coussins lestés avec des formes différentes. Et pourquoi pas en fabriquer vous-même ou les faire fabriquer par des parents, des personnes âgées… Il suffit de mettre de côté des noyaux de cerise, d’abricot…, du tissu doux épaiset de renforcer les coutures pour que rien ne s’échappe (sécurité). Il est également distribué par Hop’Toys.
Il n’y a pas un seul fonctionnement des ateliers mais plusieurs qui dépendent de l’école, la classe, l’enseignant, son statut…
Le fonctionnement de 4 ateliers sur les 4 jours de la semaine est le fonctionnement conseillé aux enseignants débutants car c’est l’organisation qui vous permet d’apprendre à mettre en place et mettre en œuvre des ateliers du début à la fin sans vous « noyer » : préparation (une fiche de préparation et 3 ateliers détaillés), organisation (matériel, consignes, rôle de l’ATSEM), gestion du temps (durée des ateliers ; gérer les élèves lorsqu’ils ont terminé), gestion de l’espace (être présent à un atelier et balayage du regard sur les 3 autres), de l’autorité (ne pas accepter que tous les élèves viennent vers l’enseignant pour demander). Le lundi vous commencez les ateliers et le vendredi, chaque élève a réalisé les quatre ateliers.
Enfin, les ateliers sont un mode de regroupement et de fonctionnement non un domaine disciplinaire. Dans votre emploi du temps, indiquez bien les domaines concernés (pratiquement tous) et non « 9h30-10h15 : ateliers ». Vous pouvez indiquer « ateliers » après les domaines. Voir emploi du temps différencié sur le blog.
1. La préparation :
Vous pouvez choisir 4 domaines ou sous-domaines différents ou bien 2 ateliers dans un domaine (mathématiques) et deux ateliers dans un autre domaine (lecture) ou bien 4 ateliers dans un même domaine (lecture) avec 4 objectifs différents ou bien 4 ateliers de lecture permettant d’atteindre un objectif en proposant 4 activités différentes (renforcement). Tout est possible.
Voici un exemple MS/GS
Sur mon cahier journal, j’indiquerai (personnalisez bien sûr ) :
Atelier 1
Atelier 2
Atelier 3
Atelier 4
Niveau
GS
GS
MS
MS
Domaine
Écriture : le prénom
Lecture : le titre des livres
Sciences : Semons des graines
Mathématiques : étendre les vêtements des poupées
Activité
Chaque enfant doit écrire 3 fois son prénom sur une étiquette. Selon le niveau et les capacités, plusieurs tailles d’étiquettes, modèle ou non, en script majuscule ou cursive. Les étiquettes seront collées sur les pots de plantation (atelier sciences).
Les enfants ont la reproduction de la couverture de 4 livres lus et travaillés en classe, les albums à disposition, la reproduction des titres à l’identique, en script majuscule, en scripte minuscule et en cursive pour les GS. Ils doivent remettre les titres sur les bonnes couvertures.
Chaque enfant plantera des graines : lentilles, haricots, radis. L’ATSEM écrira provisoirement les prénoms.
Chaque enfant a un sac avec des pinces à linge. Il doit étendre les vêtements des poupées en mettant deux pinces à linge par vêtement. En a-t-il assez, de trop, juste le compte (selon la section) ?
Objectifs
– S’entraîner à écrire son prénom en respectant l’ordre des lettres. – Diminuer progressivement la taille des lettres produites.
– Approcher le concept de vie végétale. – Connaître les besoins essentiels des végétaux.
– Résoudre une situation problème concrète contribuant à la compréhension des notions de nombre et de quantité.
Modalités
Encadré par PE (cf fiche de préparation)
En autonomie
Encadré par l’ATSEM
En autonomie
Critères d’évaluation
Contrôle par l’observation de l’ordre des lettres et de leur taille. Repérage du matériel pris et ajustement (taille des l’étiquette, modèle ou non…).
Chaque enfant prend des photos de ses productions avec l’appareil photo numérique après avoir mis son étiquette prénom près de la production.
Le PE a demandé à l’ATSEM de noter par écrit les réussites, difficultés de chacun sur un tableau.
Chaque enfant a son prénom sur un fil du tancarville déplié près du coin poupées.
Un tableau avec le prénom des enfants et les 4 ateliers permet très vite de noter les passages aux ateliers, les observations ponctuelles, les difficultés, réussites…
Une fiche de préparation sera réalisée pour la séance que vous encadrez (voir modèles sur le blog).
2. Explicitation des consignes et déroulement :
Au coin regroupement :
Vous pouvez expliquer collectivement les consignes des 4 ateliers au coin regroupement. Le lundi, cela vous demandera un peu de temps (à prévoir dans votre temps d’atelier) ; le mardi vous réajusterez vos explications si vous avez constaté un dysfonctionnement ou une mauvaise compréhension le lundi (vous pourrez alors reprendre une consigne avec un ou deux élèves à un autre moment de la journée – voir atelier zéro). Vous pouvez entrer dans les consignes grâce à un tableau qui vous servira chaque fois que vous ferez les ateliers (morceau de moquette sur planche de bois) et une banque d’images de consignes qui induisent le sens des consignes avant de les expliquer à l’oral :
– cela vous fait gagner du temps car les élèves comprennent plus vite les consignes.
– le tableau permet de retrouver facilement les consignes si elles sont oubliées ; les élèves qui ne sont pas à votre atelier retournent au tableau et sont donc plus autonomes.
Ces images plastifiées (avec morceau de scratch au dos) deviennent, au fur et à mesure, un stock réutilisable déjà connu des enfants et que vous pouvez moduler à l’infini.
Le plus facile quand on débute est de lister à l’avance quels enfants seront à tel ou tel atelier. Soyez quand même vigilants aux groupes de couleurs qui ne varient pas car les regroupements d’élèves peuvent et doivent bouger selon l’appropriation des savoirs. Cela vous permet aussi de cibler quels enfants seront avec vous le lundi c’est-à-dire en premier.
Aux ateliers :
Le matériel est déjà préparé sur les tables (fait par vous avant le début de la classe ou par l’ATSEM). Si vous avez besoin des tables avant les ateliers, vous préparez le matériel pour chaque atelier et vous le posez dans des plateaux/bacs sur un meuble en hauteur près de chaque emplacement. Ce matériel va lui aussi induire les consignes. Mais, pour les élèves, cela nécessite un apprentissage préalable : celui de ne pas se précipiter sur un matériel pour l’utiliser à leur convenance. Ils doivent donc observer, émettre des hypothèses, et donc anticiper l’activité. L’observation permet d’exercer leur pensée et de verbaliser leurs remarques. Ces compétences sont importantes lors des apprentissages langagiers en groupe classe (prendre le temps de réfléchir avant d’agir et accepter d’autres propositions).
Le tableau au coin regroupement et le matériel sur les tables permettent aux élèves d’acquérir un vocabulaire précis, la notion de représentation des objets : photographies, images, dessins, schémas….
Rôle de l’ATSEM lors des ateliers :
Les textes officiels nous fournissent un cadre : « Les agents spécialisés des écoles maternelles sont chargés de l’assistance au personnel enseignant pour la réception, l’animation et l’hygiène des très jeunes enfants ainsi que de la préparation et la mise en état de propreté des locaux et du matériel servant directement à ces enfants. Les agents spécialisés des écoles maternelles participent à la communauté éducative. » Décret n° 2008-182 du 26 février 2008.
Les ateliers sont toujours définis par l’enseignant : les objectifs, les compétences à atteindre, les activités, le rôle des élèves, le matériel à prévoir… sur une fiche de préparation et/ou le cahier journal. Les ATSEM ont un rôle important dans le développement éducatif du petit enfant : développement langagier, affectif etc. Leurs tâches ne se définissent pas uniquement en terme de soins, d’hygiène et d’entretien. Concernant les ateliers, leur rôle ne se réduit pas à la préparation matérielle. L’ATSEM est un partenaire de l’enseignant et une personne ressource qui, loin de surveiller les élèves au sein d’un atelier, va veiller au bon déroulement des apprentissages. L’arrêté du 22 février 2017 a créé la spécialité « Accompagnant éducatif petite enfance », un nouveau CAP qui contient en annexe le référentiel dans lequel sont mentionnées les activités de l’ATSEM en école maternelle, ses compétences. Ainsi, on apprend que ce nouveau diplôme, délivré à partir de 2019, permet à son titulaire d’exercer auprès des enfants de moins de 6 ans en Établissement d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE), en école maternelle, en accueil collectif de mineurs, à son domicile, en Maison d’Assistants Maternels (MAM), au domicile des parents. Il définit des activités communes aux différents contextes d’exercices comme accompagner l’enfant dans ses découvertes et ses apprentissages (jeu libre, expérimentations) ; prendre soin et accompagner l’enfant dans les activités de la vie quotidienne ; inscrire son action dans le réseau des relations enfant-parents-professionnels (accueil de l’enfant et sa famille, partage d’informations…). Suivent des activités spécifiques selon le lieu d’exercice. Concernant l’ATSEM en école maternelle, il est prévu un volet « Assistance pédagogique au personnel enseignant ». Les tâches listées dans le référentiel sont :
« Installation des ateliers, remise en état des lieux après les activités pédagogiques.
Aide à la réalisation de l’activité d’un atelier.
Préparation et installation matérielle des supports pédagogiques.
Animation et surveillance d’un atelier sous la responsabilité de l’enseignant et en sa présence.
Participation à l’instauration des habitudes et règles de vie de classe.
Participation à l’accompagnement des enfants dans leurs sorties sur le temps scolaire.
Participation à la surveillance de la récréation sous la responsabilité de l’enseignant et en sa présence. »
Le second volet concerne « Les activités de remise en état des matériels et des locaux ».
L’ATSEM joue donc pleinement un rôle dans les apprentissages de l’enfant et son rôle au cœur des ateliers est défini avec l’enseignant avant, pendant et après l’activité.
Quand un élève a terminé son atelier, que fait-il ?
Il est nécessaire de le prévoir ; dans le cas contraire beaucoup d’enfants viendront vous voir et pourront crier « Maîtresse, j’ai fini ! » « Maître, j’ai fini ! ». Il est donc nécessaire de réfléchir à des activités complémentaires non destinées uniquement aux enfants les plus rapides mais à tous. Ces activités complémentaires ne sont pas occupationnelles en attendant que les autres aient terminé mais bien des renforcements d’apprentissages :
– des ateliers périphériques : fiches de lecture, mathématiques, écriture… atelier scientifique, jeux de construction ciblés (avec consignes précises), labyrinthes ; coins-jeux avec consignes précises etc ;
– un cahier d’autonomie : puzzles à réaliser ; tangrams…
Voici une fiche de préparation conçue par Fabienne Quibel-Périnelle, que vous pouvez retrouver dans l’ouvrage suivant :
Fabienne a actualisé pour vous sa fiche de préparation sur le cahier d’autonomie (merci Fabienne !) :