Vu en visite aujourd’hui en classe de MS/GS : un livre des systèmes de fermetures intitulé « Habillage« , à manipuler par les enfants, pour apprendre à boutonner, déboutonner mais aussi fermer-ouvrir une fermeture à glissière, une ceinture, etc.
Un gros et beau travail réalisé par Marion PAPLOREY, stagiaire en master 2 MEEF mention 1 à l’ESPE de l’Académie de Rouen. Félicitations Marion !
Voici le second fichier autonome (toujours modifiable si vous le souhaitez) « Écriture des lettres capitales avec un trait horizontal » sous forme de lutin à mettre à disposition des élèves une fois l’apprentissage réalisé.
Les pages sont orientées pour une prise en main dans le bon sens et la graphie est détaillée par étape afin de réduire les levers de crayon. Les petites flèches guident l’élève dans le tracé.
En Amérique du Nord, les formats de papier sont différents (le A4 n’existe pas par exemple). De ce fait, il est intéressant de comparer les cahiers (quelques-uns) dès la maternelle en France et au Québec, Canada : les formats mais aussi les lignages. Régalez-vous !
Cahiers de maternelle en France : 2mm, 3mm, seyes agrandi :
En maternelle, chaque enseignant alterne les moments individuels, en groupes et collectifs. Le coin regroupement est l’occasion de rassembler la classe pour les rituels, la lecture d’un album… Même s’il est conseillé que les séances en langage oral soient réalisées en petits groupes, tout autre moment collectif mobilise le langage oral chez les enfants. Afin d’aider à la gestion du groupe et de chacun, voici une petite astuce pédagogique.
Il s’agit de préparer des images découpées et plastifiées et d’en donner 3 à chaque enfant. Si cela demande un investissement en préparation, celui-ci est vite amorti car vous conservez les images pendant plusieurs années. Il suffit de les adapter à une activité précise ou plutôt d’adapter la consigne à un objectif précis.
Voici quelques exemples :
Vous travaillez sur les fruits en sciences et en langage, vous pouvez distribuer des fruits avec les mots écrits ou non et demander que pour la première prise de parole, il faut avoir un kiwi.
C’est bientôt noël, vous lisez un album sur ce thème, au moment où vous posez des questions sur le « comment et le pourquoi », vous pouvez demander que chaque enfant ait 3 prises de parole et il devra poser devant lui les sapins du plus petit au plus grand, au fur et à mesure des prises de parole.
Pour les bouquets, vous pouvez demander que chaque enfant qui répond à une question ou prend la parole pose en premier le bouquet n°1 etc. de manière à faire un lien avec l’activité mathématique.
Outre des prises de parole plus ordonnées, cela vous permet d’observer les petits parleurs, les grands parleurs, d’être plus juste dans vos sollicitations et de faciliter le transfert de connaissances.
Laissez votre imagination d’enseignant de maternelle vous guider !
Je vous propose un fichier autonome (modifiable si vous le souhaitez) « Écriture des lettres capitales avec un trait vertical« sous la forme d’un lutin, que vous pouvez disposer à un atelier périphérique. Il correspond à la petite section et la moyenne section mais peut tout à fait être utilisé en grande section.
Bien sûr, des séances auront été réalisées au préalable mais ce fichier contient des pages orientées (point rouge en haut et à gauche) ; les lettres capitales contenant un trait vertical et la décomposition des tracés avec le moins de levés de crayon possibles, dont l’ordre et le sens sont symbolisés par des petites flèches. Il facilite ainsi le travail en autonomie.
En complément, un cube afin de toucher des traits verticaux : le point rouge permet à chaque fois à l’enfant de bien positionner la face du cube (les traits sont en peinture 3D) et il doit toucher-suivre le trait de haut en bas. De la même façon, un cube avec les lettres capitales contenant un trait vertical : ici le B est en pâte à bois. Les cubes lettres peuvent être réalisés par les enfants en atelier dirigé.
Toucher les lettres tout en prononçant leur nom, permet à certains élèves de réaliser cet apprentissage (apprendre, comprendre et mémoriser) là où cela leur est impossible lorsqu’elles sont imprimées sur du papier !
Les correspondances entre les trois écritures (cursive, scripte minuscule et scripte majuscule (capitale)) font partie des programmes de l’école maternelle de 2015, domaine 1. Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions ; 1.2. L’écrit : découvrir le principe alphabétique. Il est attendu des enfants qu’ils reconnaissent les lettres de l’alphabet, les correspondances entre les trois manières de les écrire et de savoir copier à l’aide d’un clavier.
Pour aider les élèves à apprendre les correspondances entre les différentes écritures, nous pouvons leur proposer des alphabets. Comme ils n’apprennent pas tous de la même manière, je vous en propose plusieurs, de façon à ce que chaque élève puisse à un moment donné choisir le support qui correspond le plus à ses besoins : entre 2 et 4 écritures (j’ai ajouté les majuscules en cursive que les grands aiment écrire au début de leur prénom) ; des plans verticaux et horizontaux ; des alphabets colorés pour un meilleur repérage d’une même lettre en évitant les confusions b,d,p, q par exemple ; un alphabet AZERTY pour écrire sur l’ordinateur ; des lettres bien espacées… et j’ai complété l’écriture cursive à la main car un ordinateur ne sait pas reproduire les imperfections de l’écriture humaine !
Bonne découverte, appropriation et création… à compléter avec votre écriture cursive et à plastifier !
Comme annoncé dans la progression « Rituels Calendriers« , voici quelques exemples de calendriers collectifs et individuels afin de différencier votre pédagogie et ainsi répondre à l’hétérogénéité d’une classe. En effet, si les rituels structurent les notions d’espace et de temps, leur mise en œuvre ne peut se réduire à un travail collectif où un seul calendrier serait mis à jour quotidiennement par un seul élève, les autres demeurant spectateurs. Si un seul élève réalise le calendrier, cela signifie que dans une classe de 30 élèves, il fera le calendrier 5 fois dans l’année ! Je vous propose donc des calendriers répondant aux principes suivants :
La réalisation des calendriers par les élèves leur permettant de les utiliser par la suite, individuellement et/ou collectivement.
Des calendriers présentés dans les trois écritures.
Des calendriers verticaux et horizontaux répondant à des modes d’appropriation, de mémorisation différents chez les élèves.
Un exemple réalisé en peinture à relief favorisant la mémorisation par le toucher ; le visuel et l’auditif étant majoritairement utilisés en classe.
Une graduation dans la réalisation (du jour vers le mois).
A chaque élève son modèle de calendrier et l’envie et la possibilité d’en changer !
Lors d’activités de graphisme, lecture, écriture (au sens large), il est nécessaired’orienter le support (feuille, bac à sable…) de manière à ce que l’enfant puisse lui-même le prendre dans le bon sens, y compris lorsque la feuille est vierge.
Ce qui est naturel, automatisé pour un adulte, à savoir prendre un support dans le bon sens, ne l’est pas pour un jeune enfant ne sachant ni lire ni écrire, mais cela doit lui être enseigné.
J’utilise un petit rond coloré (ou une petite gommette ronde) positionné en haut et à gauche du support.
Les consignes orales ne peuvent remplacer ce symbole visuel car « prends ta feuille dans le sens de la hauteur » alors que la feuille est posée sur la table, est une consigne difficilement compréhensible pour un enfant de 4-5 ans dont le « haut » est une notion qui s’est construite en rapport avec le plafond, le plus souvent.
Outre le fait de saisir le support dans le bon sens, cela permet à l’enfant d’acquérir le sens de lecture-écriture lui évitant, par exemple, d’écrire le prénom au milieu de la feuille.
Et quelquefois, le support ne peut être pris ! Mais il sera quand même orienté, permettant ainsi, à l’enfant, de se positionner par rapport au support.
Retrouvez la vidéo sur les 3 types de graphisme abordant l’orientation du support :