Résumé guide vert MENJ « La construction du nombre à l’école maternelle »

Je vous propose un résumé du guide vert « La construction du nombre à l’école maternelle » publié en août 2023 par le MENJ (130 p.). Il comprend quatre parties : Développement cognitif et apprentissage premier de la numération ; apports de la recherche en didactique sur les premiers apprentissages numériques ; quelles mises en œuvre pédagogiques pour prendre en compte les besoins de chaque élève ; de l’école maternelle à l’école élémentaire : le nombre dans le cadre de la continuité grande section-CP.

Guide vert mathématiques cycle 1

Résumé Guide vert Pour enseigner la construction du nombre à l’école maternelle, 2023

Résumé Guide vert Pour enseigner la construction du nombre à l’école maternelle, 2023

Retrouvez le résumé du guide vert « Pour préparer l’apprentissage de la lecture et de l’écriture à l’école maternelle«  ici.

Retrouvez le résumé du guide vert « Pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle » ici.

Enseignement explicite des comportements en 5 étapes : fiche-résumé

Voici une fiche-résumé de l’enseignement explicite des comportements en 5 étapes.

Références :

– Gaudreau N. (2024). Gérer efficacement sa classe. Les ingrédients essentiels. Québec : Presses universitaires du Québec, chapitre 6 (l’établissement d’attentes claires), p. 115.

– Bissonnette S., Gauthier C., Castonguay M. (2017). L’enseignement explicite des comportements : pour une gestion efficace des élèves en classe et dans l’école. Montréal : Chenelière.

– Bissonnette S., Falardeau E., Richard M. (2021). L’enseignement explicite dans la francophonie : fondements théoriques, recherches actuelles et données probantes. Québec : Presses de l’Université du Québec.

Fiche-résumé enseignement explicite des comportements

Fiche-résumé Pédagogie Enseignement explicite des comportements en 5 étapes

Progressions et programmations : historique et définitions

     Progression et programmation sont deux termes employés dans le langage courant de l’Éducation Nationale comme étant une injonction du travail à réaliser en début d’année par un professeur des écoles, voire une équipe, afin de planifier l’enseignement de tous les domaines, sous-domaines, matières, durant une année scolaire, un cycle.

Mais d’où viennent ces termes, comment peut-on les définir, quelles différences entre les deux ?

Je vous propose un « 15 pages de mes recherches » pour l’argumentaire et toutes les sources. J’ai compulsé les ouvrages anciens et plus récents de pédagogie ainsi que les documents officiels comme par exemple : Villemereux (1863), Compayré (1897), Toraille (1982), Code Soleil de différentes années (années 50), code Bertrand (de 1961 à 1981), les fascicules de documentation administrative du CNDP, le Précis de législation scolaire de Mayeur (1957)… la bibliographie indiquée en fin d’article et l’ensemble des programmes de l’école primaire de 1882 à 2023.

Et ici ma conclusion/résumé, pour aller plus vite :

Gréard, inspecteur de l’académie de Paris en 1864 et responsable du service de l’enseignement primaire dans le département de la Seine en 1865, est à l’origine des « répartitions mensuelles » des programmes, pour toutes les écoles de Paris en 1868.

– En 1882, la planification des enseignements sur l’année et selon les cours, était fournie par les programmes pour certains domaines (maternelle et primaire) y compris pour les chants et poèmes dont les titres et les auteurs étaient indiqués. On parle alors d’ordre des leçons et exercices.

– Peu à peu, les livres de pédagogie pratique (comme Compayré, 1887) vont utiliser le terme de « progression » dans le sens d’une répartition des matières entre les trois cours (élémentaire, moyen et supérieur) non en terme de partage des enseignements mais de développement de ce qui a déjà été étudié, en approfondissant chaque fois la notion dans chacun des trois cours.

– Mais, dans le même temps, se pose la question de programmes devant rester généraux afin que les instituteurs restent libres de leur planification, ou bien d’une répartition mensuelle afin que tous respectent les programmes, notamment les débutants.

– Jusqu’aux années 1960, il n’est pas encore question de progressions-programmations dans les instructions officielles ou les ouvrages pédagogiques. La seule expression utilisée est « répartitions mensuelles » pour l’école élémentaire ; l’école maternelle étant davantage concernée par une prévision en début d’année.

– Le mot « programmation » est issu de l’enseignement programmé et en référence à l’informatique dans les années 1960-70.

Fin des années 1970, les « progressions » apparaissent dans les programmes du CE de 1978 et du CM de 1980 comme étant un travail à réaliser par l’instituteur à partir des programmes. D’autre part, l’enseignant doit établir sa programmation des activités sur une période donnée. Un passage entier est consacré à la programmation dans les programmes du CM de 1980, nous apprenant que ces derniers sont inspirés de la pédagogie par objectifs qui repose sur une programmation rigoureuse de l’enseignement, notamment en équipe. Ces mêmes programmes précisent que le maître doit respecter les progressions qu’il a établies en fonction de ses objectifs et qu’une programmation doit être établie sur les 2 années du CM.

Les mots progression et programmation seront peu ou pas employés dans les programmes de 1985/86 et 1995 (progressions à réaliser en conseil des maîtres en 1995).

Le préambule des programmes de 2002 (BO HS n°1 du 14 février 2002) consacre une sous-partie aux « Horaires et programmation » comme pour les programmes du CM de 1980 : « Cette indispensable liberté ne doit pas mettre en péril l’équilibre général de l’année et la programmation des activités tout au long du cycle ». La programmation doit être affichée.

Les programmes de 5ème et de 4ème changent en 1997/1998 (arrêté du 26 décembre 1996). C’est dans le document d’accompagnement pour le Français, que figurent trois définitions de programme, progression, programmation, pour une année scolaire. Ces trois définitions sont reprises actuellement par des sites de circonscription et des organismes de formation pour offrir une nuance entre les deux. Rappelons toutefois que les définitions d’origine concernent le second degré et la discipline Français uniquement. Plusieurs expressions nous le montrent : le programme « est organisé autour des grandes composantes de l’enseignement du français » ; élaborée par les professeurs en fonction de leur projet, la progression établit un ordre dans les apprentissages, un itinéraire et des étapes parmi les notions, tout en tenant compte de points de passage obligés (par exemple, les œuvres au programme) » ; « entre les séquences, des temps de synthèse qui permettent de dresser avec les élèves le bilan des acquis, en particulier dans les domaines lexical et grammatical ». « On peut estimer que la programmation sur l’année scolaire d’une dizaine de séquences didactiques (d’une douzaine d’heures en moyenne) est un point de départ raisonnable, laissant la place à quelques activités « décrochées » des séquences (temps de synthèse ou de remédiation, notamment en matière de grammaire ou d’orthographe). Dans les programmes de l’école élémentaire de 1980 et de l’école primaire de 2002, la notion de programmation revêt l’idée d’un travail sur une période plus longue que l’année scolaire (deux années de CM dans le premier cas et un cycle dans le second) et la programmation concernent l’ensemble des disciplines enseignées.

– Dans les programmes de 2007, on parle de programmation des activités et de progression des apprentissages. Dans ceux de 2008, des « progressions annuelles » sont fournies en français et mathématiques de la PS au CM2.

– Dans les programmes de 2015 de l’école maternelle, il est question de programmation de classe et de cycle, et dans ceux de l’élémentaire de 2016, de programmation annuelle et de « Repères annuels de programmation » et de progression sur lensemble de la scolarité obligatoire. On observe donc une inversion de la définition des termes puisque la programmation était auparavant sur le temps long et la progression sur une année.

Aujourd’hui, les programmes officiels emploient peu ces termes ou bien les associent :

Dans les programmes de l’école maternelle de 2020 et 2021, on parle de programmation dans les activités physiques (classe et cycle). C’est surtout le mot « progressivité » des apprentissages qui fait son entrée (y compris pour l’élémentaire). En 2018 et 2020, les mots ne sont plus employés pour le cycle 2. Pour le cycle 3 (2023), sont utilisées les expressions « Repères annuels de programmation » et « Repères de progressivité » tandis qu’Eduscol emploie « Repères annuels de progression ».

Ce que l’on peut retenir, même si le législateur n’a pas défini les termes alors qu’ils sont employés dans le langage courant du premier degré depuis la fin des années 1970, c’est qu’il y a bien un développement par degré, une hiérarchie des notions en fonction des difficultés et du développement de l’apprenant dans « progression ». Dans les textes officiels de 1980 du CM, « programmation » est utilisée pour la première fois comme prévision en lien avec les objectifs (pédagogie par objectifs), sur une période courte (2 à trois semaines) à longue (2 ans du CM). C’est à partir de cette date et jusqu’à aujourd’hui que les deux termes seront employés comme synonymes par le législateur, pour le premier degré.

Pour les professeurs des écoles débutants, quand vous réalisez vos progressions, vous faites automatiquement une programmation car sont incluses les périodes de l’année ou les différentes années d’un cycle.

Bonne lecture !

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Progressions programmations Historique et définitions

Vous pouvez retrouver la vidéo sur ma chaîne YouTube ou ci-dessous :

CRPE documents généraux 11. Résumé de la Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

Résumé de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances,la participation et la citoyenneté des personnes handicapées :

11. Loi égalité des droits personnes handicapées 2005

Fiche-résumé CRPE 11. Résumé loi du 11 fév 2005 sur l’égalité des personnes handicapées

Retrouvez la vidéo sur ma chaîne YouTube ou ci-dessous :

Cours Français M1 MEEF mention 1 La production d’écrits en maternelle

Voici le résumé de mon cours « La production d’écrits en maternelle » (CM : cours magistral en Amphi) de 2h que je réalise dans le domaine du Français auprès des étudiants en master 1 MEEF mention 1 (professeurs des écoles) dans le cadre de la préparation au CRPE  et de leur formation au métier de professeur des écoles.

Je montrerai les exemples dans la vidéo YouTube.

Gestion de classe

CM Français La production d’écrits en maternelle M1 MEEF mention 1

Vous pouvez retrouver la vidéo sur ma chaîne YouTube ou ci-dessous :

Compétences d’acquisition du lexique

Voici un tableau récapitulatif des compétences d’acquisition du lexique à travailler à l’école maternelle.

C’est une sorte de pense-bête pour les différentes sections :))

J’ai mis une version PDF et une en .doc de manière à ce que vous puissiez ajouter, modifier des choses à votre convenance.

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Les différentes compétences du lexique

Les différentes compétences du lexique

Cours Français FSTG Développer les compétences langagières pour tous les élèves

Si cela peut être utile, je partage le plan du cours magistral intitulé « Développer les compétences langagières pour tous les élèves, dans toutes les disciplines« . Il est destiné aux FSTG (Fonctionnaires stagiaires) 100% lorsqu’ils qui sont titulaires du master MEEF et du CRPE, et 50% lorsqu’ils sont titulaires d’un master autre que MEEF et du CRPE.

J’ai tenté de lister les incontournables pour chacun des 3 cycles concernant les compétences à l’oral, en lecture et en écriture (en 3h).

Gestion de classe

CM Français plan Développer les compétences langagières Sophie Briquet-Duhazé

Cours développement de l’enfant, de l’adolescent et apport des neurosciences affectives et sociales

Voici deux documents concernant mon cours sur le développement de l’enfant et de l’adolescent :

  • un fichier sur le développement moteur, affectif, social, cognitif, par tranche d’âge (0-3 ans, 3-6 ans, 6-12 ans et l’adolescence). La bibliographie est dans l’onglet bibliographie.
  • un power-point sur l’apport des neurosciences affectives et sociales (qu’est-ce que les neurosciences, la neuroplasticité, les neurones-miroirs, les émotions, le stress…).

Bonne lecture !

Gestion de classe

Cours à lire Développement de l’enfant à l’adolescent Partie 1 Sophie Briquet-Duhazé

Cours à lire Développement de l’enfant Partie 2 L’apport des neurosciences affectives et sociales Sophie Briquet-Duhazé